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Quelle que soit l’issue du bras de fer politique qui se joue aujourd’hui entre la majorité et l’opposition, nul ne pourra désormais changer l’évolution des relations entre les chiites et les chrétiens, ainsi qu’entre les autres franges de la population participant au sit-in dans le centre-ville. Et si les tendances les plus extrêmes de la mosaïque sociale libanaise ont réussi à cohabiter depuis des semaines en harmonie, c’est qu’il y a encore beaucoup d’espoir pour le Liban. Lorsque les bonnes volontés existent, le respect, la tolérance et l’unité sont donc au rendez-vous. C’est peut-être cela le miracle libanais. [Scarlett Haddad - L'Orient Le Jour du 28 décembre 2006].
Il est temps que ce miracle voit le jour.
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Le Moyen Orient ne finit pas d'être le champ d'expérience de certaines puissances. La révollte qui s'en suit ne peut etre que prévisible, même souhaitable par ces mêmes puissances ce qui justifierait à postériori leurs prises de positions partiales et contre toute logique.
A Gaza l'opposition (Le Fatah) par la voix du Président palestinien Mahmoud Abbas demande des élections anticipées pour sortir de la crise. La majorité au pouvoir (le Hamas) crie au scandale et à la manipulation. Les grandes puissances, Olmert, Chirac, Blair et Bush en tête, soutiennent la démarche du Président Abbas dans l'espoir de déboulonner le Hamas.
Au Liban l'opposition demande la formation d'un gouvernement d'union nationale et la tenue d'élections législatives libres et anticipées. La majorité fait toujours de la résistance et maintient le gouvernement fantoche de Siniora. Les mêmes grandes puissances, avec Olmert, Chirac, Blair et Bush refusent la démission de ce qui reste du gouvernement Siniora ainsi que la tenue d'élections anticipées.
Deux poids deux mesures me diriez vous.
Eh bien non, puisqu'il s'agit de nations sous tutelles, palestiniens et libanais en l'occurence, qui n'ont pas hélas atteint l'âge de la majorité et surtout l'age de la raison, nos tuteurs sont fort heureusement là pour décider à notre place et en notre nom de ce qu'il est bon de faire.
Décidémment je ne comprends toujours rien à la politique de ces puissants et de ce pas j'ai été retrouvé Madame Irma. Malheureusement il y avait foule, Ehud, Tony, Jacques et Georges m'avaient dévancés. Et c'est parti pour une petite partie de tarot.
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Ont-ils torts? ont-ils raisons?
Peut être un jour le saura t-on.
Ils campent à la "belle étoile", chantent, dansent, scandent et brande-issent le drapeau du Liban, signe d'une unité de tous les temps dans la désunion d'un tout temps à jamais.
Demain ils seront des milliers, des dizaines de milliers, voire des centaines de milliers et certainement plus d'un millier de milliers.
En face, dans son palais, dans son sérail, prisonnier des Hommes de l'ombre, un homme seul, oui seul car je n'ai pas vu Walid, ni Saad ni Samir lui rendre visite et manifester une certaine forme de courage, physique celle là. Droit dans ses bottes, debout, il chante, danse et scande des refrains à sa façon; mais de grâce dites moi une chose, depuis quand un acteur, fusse t-il le principal en chef, récitera t-il autre chose que ce que les différents metteurs en scène, locaux, régionaux et surtout internationaux lui ont prévus de réciter?
J'ai demandé à Madame Irma de prédire l'avenir dans sa boule de crystal.
A la sortie j'étais apaisé, la solution est trés prohe voire imminente, et quel idiot j'ai été de ne pas y avoir penser plutôt.
"Puisque le peuple vote contre le gouvernement, il faut dissoudre le peuple" (Bertolt Brecht)
Monsieur Siniora, notre Harir(IRMA) vous ordonne de tenir bon.
El faraj areeb.
La photo est de SHARIF KARIM / REUTERS.
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Depuis quelques temps déjà, une bataille est engagée entre les différentes communautés au Liban pour la domination du pouvoir exécutif. Su pour les sunnites et Chi pour les chiites. Sauf que pour agrémenter ce plat il fallait des sauces, et les chrétiens se sont divisés en deux l’une aigre l’autre douce. Le plat est servi, tout chaud, extrêmement réchauffé au risque de faire exploser la marmite. Longtemps pris à parti le maronitisme politique a subi les attaques des communautés musulmanes. Au terme d’une longue bataille, le sunnitisme politique profite de la conjoncture de l’époque de TAEF pour prendre le rênes du pouvoir. Refoulés au second rang, les chiites s’arment pour imposer leur présence. Et la population paye le prix. en refusant de reconnaître le droit à la différence le Liban continuera à se tourmenter dans son existence. |
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RETROSPECTIVE : Automne 2000 au parlement Libanais
Redevenu premier ministre, Rafic Hariri avait d'ailleurs confirmé, dans sa déclaration de politique générale, à l'automne 2000, la nécessité du maintien des troupes syriennes au Liban.
A un député de l'opposition qui protestait contre cette déclaration, Rafic Hariri répondait avec vivacité que « blâmer la Syrie pour les problèmes du Liban ne correspond pas à la réalité » et qu'il affirmait ceci « uniquement pour rendre justice à la vérité... car sans [la Syrie] il aurait été impossible de parvenir à la stabilité » (voir le texte intégral dans le quotidien An-Nahar du 3 novembre 2000). Il s'agit là d'une position constante qu'avait prise Rafic Hariri dès le premier gouvernement constitué par lui en 1992, et jusqu'à son assasssinat. (Le Monde Diplomatique-juin 2005 / Alain gresh)
RETROSPECTIVE : 2002, le Sommet de la francophonie à Beyrouth.
A cette occasion, le chef de l'Etat français s'était rendu au Parlement pour y prononcer un discours dans lequel il confirmait implicitement le statut du Liban comme « protectorat syrien » jusqu'au règlement du conflit israélo-arabe : « Bien entendu, déclarait-il, la paix [au Proche-Orient] ne sera globale, juste et durable que si elle inclut le Liban et la Syrie, et si elle apporte une solution équitable à la question des réfugiés palestiniens, une solution qui tienne compte des intérêts du Liban. C'est la position constante de la France. Dans le même temps, l'évolution vers cette paix tant souhaitée permettra au Liban et à la Syrie d'harmoniser leurs relations et de mener à terme le retrait complet des forces syriennes de votre pays, conformément aux accords de Taëf. » (Le Monde diplomatique-Juin 2005 / par Alain gresh).
PERSPECTIVES : Déclaration de Michel Aoun au Parisien décembre 2006.
Q. Vous, qui avez toujours dénoncé la mainmise de la Syrie sur le Liban, êtes aujourd'hui accusé de faire le jeu des Syriens...
R. Quand j'étais en exil en France et à chaque fois que je me prononçais contrel'occupation syrienne, la France me rappelait à mon devoir de réserve. Pendant ces quinze ans, la communauté internationale, dont les Etats-Unis et la France, considérait la Syrie comme un facteur de stabilité au Liban. C'est cette politique cynique qui a poussé nombre d'hommes politiques libanais à prendre le chemin de Damas. Aujourd'hui, je travaille pour consolider le pouvoir libanais en oeuvrant à une vraie réconciliation nationale.
Q. Vous appelez le Liban à se libérer de toutes les intervention étrangères. Qui
visez-vous?
R. Je vise tous les pays qui interfèrent dans notre vie politique interne. Nous avons l'impression qu'ils veulent que notre gouvernement soit à leur solde. La pérennité du Liban m'oblige aujourd'hui à dire non à la Syrie, à l'Egypte, à l'Iran, à l'Arabie Saoudite, mais aussi aux Etats-Unis et à la France.
Rédigé à 00:08 dans Connaissance, conscience et bon sens, Remember | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Nous avons le plaisir de vous annoncer la naissance de l'association Franco - Libanaise
"Nour France-Liban"
Combien de soirées avons-nous passées au milieu des collines du Pays
Basque et du Béarn* à nous souvenir et à nous conter nos soirées libanaises?
Parfois dans le rire et la joie, parfois dans la nostalgie et les larmes...
Aujourd'hui, forts de nos liens franco-libanais nous avons créé "Nour
France-Liban'.
Nour synonyme de Lumière.
Et c'est de cela dont il s'agit : une lumière qui éclaire sous un jour
nouveau les relations et les échanges culturels de nos deux pays.
« L’association a pour objet les échanges culturels entre la France et le Liban
sous toutes leurs formes; artistiques, musicaux, gastronomiques, littéraires,
voyages culturels et spectacles, initiation aux jeux de plateaux orientaux, ect,,,, :
ses moyens d’action sont précisés par le règlement intérieur ci-après prévu. Il
s'agit d'une association apolitique et aconfessionnelle, »(Art, 2)
Si l'idée de ce "trait d'union" convivial vous séduit, le moment est venu de
nous rejoindre au sein de cette association,
Qu'y a t-il de plus chaleureux que de passer une soirée ensemble. Alors,
ce sera le 08 décembre au lycée "le Guichot", 42 rue d'Espagne à Bayonne, à
partir de 20h. Nous aurons ainsi l'occasion de déguster quelques mézzés
libanais (soupe traditionnelle, Hommos, baba ghannouge,pâtisseries, vin, ect...),
sur fond de musique libanaise et de découvrir quelques vues du Liban,thème
principal de la soirée.
Dans l'espoir d'avoir le plaisir de partager ces quelques moments
ensemble.
NB : Pour tout renseignement vous pouvez vous adresser à la Secrétaire, Sophie, au 05 59 25 63 92.
Rédigé à 17:34 dans C'est déjà arrivé. | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Les armes robotisées relancent le concept de guerre zéro-mort.
Jean-Paul Baquiast et Christophe Jacquemin
"L'inconvénient de ces formules, comme l'ont montré les combats en Irak et au Liban, est que les armes sophistiquées n'empêchent pas, sauf à utiliser des moyens de destruction de masse, la survie de guerillas qui restent très offensives. Bien plus, elles suscitent des ripostes de type terroriste, du "faible au fort", pouvant être portées sur le territoire même des pays militairement dominants".
La totalité de l'article est disponible ICI
On se rend compte que les grandes puissances ne tarissent pas d'intelligence pour alimenter plus encore le COMMERCE de la MORT.
Rédigé à 19:26 dans Lu pour vous. | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Mon très cher mari,
Je t'écris cette lettre pour te dire que je te quitte.
J'ai été pour toi la femme idéale pendant les sept dernières années et je n'ai jamais rien reçu en retour.
Ces deux dernières semaines ont été la goutte d'eau qui fait déborder le vase.
Ton chef a téléphoné à la maison et m'a dit que tu avais lâché ton boulot.
La semaine dernière, tu es rentré à la maison et tu n'as même pas remarqué ma nouvelle coiffure blonde platine, avec de si jolies mèches, j'avais preparé pour toi ton ragoût préféré et j'avais mis mon nouveau petit déshabillé.
Tu es arrivé, tu as bouffé en deux minutes, et tu t'es couché aussitôt après la fin du match de foot perdu, encore une fois, par le P.S.G.!!!
Et d'ailleurs depuis notre mariage tu ne m'as plus jamais dit que tu m'aimes ou quelque chose de gentil.
Au lieu de ça, tu m'as toujours rendue jalouse, et tu ne m'as jamais aimée.
Mais c'est sans importance aujourd'hui, parce que je te quitte, connard.
Ton ex-femme.
PS : n'essaie pas de venir me chercher, ton frère et moi nous avons déménagé, nous allons avoir ensemble la vie dont j'avais toujours rêvé.
Lire la réponse de son mari : suite
Rédigé à 01:44 dans Fables politiques, Le Rire allonge la Vie | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)