Loubnan et sa beauté.

Test concluant

"Au-delà du contexte politique, c’est donc l’image d’une nouvelle unité qui a été donnée hier. Bien plus qu’une alliance entre deux leaders, c’est une rencontre de deux bases qui veulent participer à leur manière à l’édification d’un nouveau Liban. Un Liban en couleurs, puisque l’un des slogans favoris des manifestants était : « Jaune, vert et orange, un million de Libanais défilent. » Il manque toutefois d’autres couleurs pour que l’arc-en-ciel soit complet".

Voilà ce qu'écrivait Scarlett Haddad dans l'Orient le Jour (pro-gouvernemental) de ce matin.

Et comme Scarlett, j'espère que trés vite, tous les libanais se reconnaîtront dans ce merveilleux pays, dont le nouveau pacte de cohabitation pour les générations futures est à inventer.

Manifestations et dialogue par Edmond Saab

Un excellent article en arabe, rédigé par le redacteur en chef de "AL NAHAR", quotidien libanais proche de la majorité actuelle au Liban.

Edmond Saab écrivait et à juste titre :
"ان الديموقراطيين، وليس الاحرار فقط، يجب الا تخيفهم التظاهرات او الاضرابات والاعتصامات. بل ينبغي ان تزيدهم تعلقاً بالحوار الذي لا بد ان يكون الهدف الاسمى للمتظاهرين والمضربين والمعتصمين... والا عمّ الخراب.
ان باب الحوار لا يزال مفتوحاً ولا بديل منه كما قال سيد بكركي أمس، رغم نعيق الغربان بقرب زوال لبنان.
"ولبنان لا يزول

"Les démocrates, non seulement les libres, ne doivent pas avoir peur ni des manifestations, ni des grèves, ni des sit-in. Ceux ci devraient les rapprocher plus encore du dialogue qui doit etre l'objectif principal des manifestants et des grévistes. Sinon c'est l'anarchie totale. Le dialogue est toujours possible, rien ne peut le remplacer comme le dit le Patriarche Sfeir, malgré les oiseaux de mauvais augure qui prédisent la fin du Liban, et le Liban ne disparaîtra jamais".

La mère ou le bébé : qui sauver?

La grossesse arrive à son terme, dificilement.
Les médecins pratiquent une césarienne rendue indispensable, somme toute banale.
C'était sans compter sur le destin.
Les complications apparaissent une après l'autre.
De réduction en réduction, le temps passe, précieux, le corps s'affaiblit.
Le temps presse, lâche et assassin.
Une décision capitale est à prendre par le corps médical intervenant.
Il n'y a pas d'autre choix à l'instant T.
La mère ou le bébé?
Ultime décision, quoiqu'il en soit ce sera dans la douleur absolue.

C'est l'état de notre cher LIBAN.
A suivre ...