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Rédigé à 23:13 dans Beaux sites | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Le sommet de la francophonie à Bucarest représente un jour triste pour le Liban.
Le chef de l'Etat roumain n'a pas jugé bon d'inviter le Président Lahoud, encouragé certes par la position du Président Chirac, faisant fi du même coup des institutions constitutionnelles libanaises.
Le Liban est une république ayant à sa tête un Président qui représente le pays auprès des instances internationales.
Il est quand même consternant de voir le Premier Ministre Siniora accepter de se rendre à ce sommet alors qu'il ne prononce pas un seul mot dans la langue de Voltaire. Je constate son incohérence et surtout l'incohérence des forces folkloriques du 14 mars qui sont derrière lui : comment peuvent-ils accepter que le Président de la République préside le conseil des ministres et signe les décrets et lui refusent en même temps le droit constitutionnel de représenter le Liban a l'étranger? Il y en a marre de cette dualité qui nous mène droit au mur. Aprés l'autisme de nos dirigeants voilà qu'ils sont frappés de schizophrénie.
Officiellement le boycot du Président libanais est justifié par les "suspicions après le rapport du juge Mehlis concernant la mort de Hariri", et conformément aux délibérations de l'ONU.
Dans la réalité ce qui est appelé "délibérations de l'ONU" seraient des positions de certains chefs d'Etats tel que Bush, Blair, Chirac et d'autres. L'invitation adressé par Koffi Annan et honoré par le Président lahoud au dernier sommet de l'ONU ou il présidait la délégation libanaise battrait en brèche cet argumentaire.
Ma position est celle du respect d'un principe constitutionnel et élémentaire des relations entre les Etats. Quant à ma position vis à vis du Président Lahoud je dirai que j'étais un fervent adversaire de sa politique et je le reste jusqu'à ce jour.
Rédigé à 22:56 dans Coup de pied | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé à 00:17 dans Citations | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Les évènements de juillet et août dernier ont provoqué un tel séisme que nombre de libanais ont retroussé les manches pour défendre leur terre natale.
Il n'était pas question pour nous de défendre le Hezbollah en tant que partie prenante au conflit, il était surtout question et une obligation de défendre une certaine vision de la Liberté, de l'autodétermination, du Droit et de l'Existence dans un monde qui coure vers une déroute autant sur le plan politique que celui de la morale. Enormément de blogs ont contribué, chacun avec sa personnalité, a rejeter et combattre avec nos moyens, une agression pour le moins inhumaine et intolérable. Le peuple libanais, en quelquesorte, s'est trouvé uni dans le malheur.
Aujourd'hui les armes se sont tues, mais persistent ici et là. La classe politique libanaise, frappé par un autisme certain et une cécité totale, se comporte comme si cet épisode malheureux et grave de conséquences n'a pas eu lieu. Les diatribes verbales et les joutes de certains dirigeants ne sont que les prémices de la continuité de l'agression israélienne mais cette fois par les libanais eux-mêmes.
Devant cet état de fait, en discutant avec des amis et des internautes, je me suis rendu compte qu'il est temps, de relever un autre défi, toujours avec les moyens du bord. L'idée serait de lancer une pétition sur le net, demandant à ceux qui nous gouvernent et gouvernent en notre nom, de mettre de côté leurs différends et leurs appartenances et de s'unir au sein d'un gouvernement d'UNION NATIONALE, qui déclencherait l'étincelle de départ d'un LIBAN NOUVEAU garant de la coexistence pacifique entre les différentes sensibilités présentes au sein de la population libanaise.
Et bien sûr dans ce cadre là il serait inadmissible que quiconque se présente au dessus des lois, le Hezbollah ou tout autre organisation notamment les palestiniens vivant au Liban, se doivent de rendre les armes. L'autorité de l'Etat sera instaurer pleinement. Un Etat de Droit.
C'est peut etre un voeu pieux, une bouteille jetter au fond de l'océan, pas de lendemain, mais une chose est certaine le moment est GRAVE. Jamais le Liban n'a connu une période aussi sombre.
Je lance ce cri d'alarme.
Chers amis, donnez votre impression et si vraiment vous souhaiteriez que cette pétition soit lancé d'un commun accord (notamment avec les bloggeurs) alors on se mettra collectivement au travail.
NB : Aux bloggeurs intéressés merci de relayer cette information afin de recueillir un maximum d'avis avant le lancement de cette pétition.
Rédigé à 19:26 dans Appel à témoi-gner | Lien permanent | Commentaires (11) | TrackBack (0)
Un rapport des services de renseignements américains a porté un nouveau coup à la crédibilité de George Bush, en révélant que la guerre en Irak a accru le terrorisme. Ce rapport, qui intervient en pleine période électorale aux États-Unis, contredit les affirmations du président, qui avait récemment déclaré que « le monde est plus sûr parce que Saddam Hussein n’est plus au pouvoir » et présenté la guerre en Irak comme « le front principal de la guerre contre le terrorisme ». L’opposition démocrate a saisi l’occasion pour attaquer la stratégie de l’Administration au pouvoir. Cette dernière a tenté de minimiser l’impact de ces révélations, affirmant également qu’elle n’avait aucune intention de modifier sa stratégie en matière de lutte antiterroriste.
Rédigé à 19:04 dans Lu pour vous. | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Rédigé à 14:03 dans Fables politiques | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
CINQ ANNEES DE « GUERRE AU TERRORISME » Pourquoi Israël s’acharne sur le Liban
PAR GEORGES CORM - Le Monde diplomatique SEPTEMBRE 2006.
Israël a toujours craint le caractère multiconfessionnel du Liban et misé sur sa désintégration. Mais, contrairement aux précédents, ce conflit ne semble pas avoir réussi à y rallumer la guerre civile.
Israel dès sa naissance en tant qu' « Etat des juifs », pour reprendre le titre du livre de Theodor Herzl, fondateur du mouvement sio¬niste en 1897, s'est heurté à la survivance plus que millénaire du pluralisme religieux au Proche-Orient, notamment entre chrétiens orientaux et musulmans sunnites, chiites, druzes ou alaouites. En Palestine, en Syrie, au Liban,....
Rédigé à 19:34 dans Lu pour vous. | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Vous avez votre Liban avec son dilemme. J'ai mon Liban avec sa beauté.
Vous avez votre Liban avec tous les conflits qui y sévissent. J'ai mon Liban avec les rêves qui y vivent.
Votre Liban est un noeud politique que les années tentent de défaire. Mon Liban est fait de collines qui s'élèvent avec prestance et magnificence vers le ciel azuré.
Votre Liban est un problème international tiraillé par les ombres de la nuit. Mon Liban est fait de vallées silencieuses et mystérieuses dont les versants recueillent le son des carillons et le frisson des ruisseaux.
Votre Liban est un champ clos où se débattent des hommes venus de l'Ouest et d'autres du Sud. Mon Liban est une prière ailée qui volette le matin, lorsque les bergers mènent leurs troupeaux au pâturage, et qui: s'envole le soir, quand les paysans reviennent de leurs champs et de leurs vignes.
Votre Liban est un gouvernement-pieuvre à nombreux tentacules. Mon Liban est un mont quiet et révéré, assis entre mers et plaines, tel un poète à mi-chernin entre Création et Eternité.
Votre Liban est une ruse qu'ourdit le renard lorsqu'il rencontre l'hyène et que celle-ci trame contre le loup. Mon Liban est fait de souvenirs qui me renvoient les fredons des nymphettes dans les nuits de pleine lune, et les chansons des fillettes entre l'aire de battage et le pressoir à vin.
Votre Liban est un pays de communautés et de partis. Mon Liban est fait de garçons qui gravissent les rochers et courent avec les ruisseaux.
Votre Liban est un pays de discours et de disputes. Mon Liban est gazouillement de merles, frissonnement de chênes et de peupliers. Il est écho de flûtes dans les grottes et les cavernes.
Votre Liban se détache tantôt de la Syrie, tantôt s'y rattache; il ruse des deux côtés pour aboutir dans l'entredeux. Mon Liban ne se détache ni ne se rattache, et ne connaît ni conquête ni défaite.
Vous avez votre Liban, j'ai le mien.
NB : extraits de "vous avez votre Liban et j'ai le mien" - Gibran Khalil Gibran
Rédigé à 22:55 dans Spécial Gibran Khalil Gibran | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Elle avait 16 ans, en mal de reconnaissance.
Une copine de classe lui fait une confidence, et pour se montrer à la hauteur du geste elle en invente une. De taille celle là et confie alors, que son père avait abusé d'elle. L'Inceste.
Les professeurs alertés alertent la direction.
La machine policière d'abord, judiciare ensuite se mettent en ordre de marche. Implacables.
Un examen gynécologique confirme que la jeune fille n'est plus vierge. Entourée, protégée, mise dans une bulle, la jeune fille ne pense plus à se retracter.
Le procès arrive, la sentence tombe, le père est condamné. Elle se jette dans ses bras et lui demande le pardon. Tout d'un coup le rêve s'évanouit, la réalité perce froidement.
Six années durant, son horizon se limitait à sa cellule. Dur quand on est innocent.
La jeune fille, 22 ans déjà, se bat pour rendre justice à son père. Elle écrit un livre : "j'ai menti".
Le père retrouve la liberté provisoire depuis quelques mois. Il a déjà tout pardonner à sa fille.
S'il y a un sentiment qui me révolte au plus profond de mon existence, ce serait l'INJUSTICE.
Rédigé à 22:31 dans C'est déjà arrivé. | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Mot à maux
Un livre pour le Liban
Téléchargement Sada.mp3
Debout mais si chancelant, le Liban a besoin aujourd'hui de toute la sympathie du monde. L'idée est de réunir dans un même recueil des petits textes, chansons, poèmes, dessins ou peintures qui seront issus de personnalités ayant connu le Liban ou ayant envie d'exprimer leur appui à ce pays et à son envie de vivre en paix.
Seront ainsi sollicités auteurs, journalistes, chanteurs, acteurs et autres. Ce livre serait idéalement vendu au Liban et en France et serait imprimé à 10 000 exemplaires. Les bénéfices des ventes iront aux enfants défigurés par les bombes et qui ont besoin d'importantes opérations chirurgicales.
Les envois se feront par e-mail à l'adresse suivante : [email protected]
Prière de faire passer ce message à ceux qui pourraient répondre à notre demande.
Merci pour votre attention.
Tania Hadjithomas Mehanna
Pour les Editions Tamyras
Rédigé à 18:29 dans Appel à témoi-gner | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)