Le sage dit : Un jour, si tu tapes ta tête contre une cruche et que ça sonne creux n'en déduis pas forcément que c'est la cruche qui est vide.
Proverbe chinois.
A méditer.
Le sage dit : Un jour, si tu tapes ta tête contre une cruche et que ça sonne creux n'en déduis pas forcément que c'est la cruche qui est vide.
Proverbe chinois.
A méditer.
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Autrefois le Rat de ville
Invita le Rat des champs,
D'une façon fort civile,
A des reliefs d'Ortolans.
Sur un Tapis de Turquie
Le couvert se trouva mis.
Je laisse à penser la vie
Que firent ces deux amis.
Le régal fut fort honnête,
Rien ne manquait au festin ;
Mais quelqu'un troubla la fête
Pendant qu'ils étaient en train.
A la porte de la salle
Ils entendirent du bruit :
Le Rat de ville détale ;
Son camarade le suit.
Le bruit cesse, on se retire :
Rats en campagne aussitôt ;
Et le citadin de dire :
Achevons tout notre rôt.
- C'est assez, dit le rustique ;
Demain vous viendrez chez moi :
Ce n'est pas que je me pique
De tous vos festins de Roi ;
Mais rien ne vient m'interrompre :
Je mange tout à loisir.
Adieu donc ; fi du plaisir
Que la crainte peut corrompre.
Les Fables de la Fontaine - Livre I.
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01 Nov 2007 : Réunion surprise entre le Général Aoun et Saad el dine Hariri à Paris.
02 Nov 2007 : Condy déclare dans l'avion la conduisant en turquie "Il ne faut pas placer la majorité du 14 mars dans une position où elle devra accepter soit des mesures anticonstitutionnelles soit des mesures qui affecterait son programme". En sommant la clique du 14 mars de ne point accepter un compromis avec l'opposition, elle enterre tout espoir naît de la rencontre de hariri-Aoun. Le fou du djebbel et l'ermite de la montagne doivent se frotter les mains. J'aimerai à ce sujet avoir la réaction du Patriarche maronite entre autres.
3 Nov 2007 : Condoleezza Rice discute du Liban avec son homologue syrien Al Mouallem.
La secrétaire d'état américaine Condoleezza Rice a déclaré qu'elle avait fermement invité son homologue syrien Walid al Moualem à ne pas s'ingérer dans le processus d'élection présidentielle au Liban.
Le Liban encore et toujours sous tutelle. La tutelle américaine chasse et remplace la tutelle syrienne.
Rédigé à 02:02 dans Edito | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Suite à l'assassinat du député antoine Ghanem, Bernard Kouchner a annulé la réunion qui devait avoir lieu avec son homologue syrien Walid El Moallem. Il est vrai que cette réunion était prévu en marge des réunions de la dernière Assemblée générale des Nations Unies.
Tout laisser à croire, en langage diplomatique, que le gouvernement français tenait le régime syrien pour suspect dans cet assassinat. SOIT.
Les dernières informations indiquent que des contacts téléphoniques ont eu lieu entre Kouchner et son homologue syrien. Qu'il est aussi probable que Claude Guéant, secrétaire Général de l'Elysée, visite la capitale syrienne, idem pour l'émissaire Cousseran.
Je suis en droit de savoir. Que c'est - il passé, en moins d'un mois, pour que notre ministre des AE reprennent contact avec les présumés coupables de tant d' assassinats au pays du Cèdre ? Sait - il quelque chose que nous ignorons et qui fait des syriens des présumés innocents, donc re-fréquentables ?
A moins que la proximité de Condy Rice, lors de la dernière AG de l'ONU, a fait capoter la réunion prévue en septembre ?
Décidément certains ont des mains sales, les idées aussi.
Quelqu'un de grand disait, la diplomatie ce monstre froid.
Rédigé à 02:10 dans Analyse | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
Un jour, l’âne d’un fermier tomba dans un puit.
L’animal gémissait pitoyablement pendant des heures, et le fermier se demandait quoi faire.
Finalement, il décida que l’animal était trop vieux et que le puits devait disparaître de toute façon, et qu’il n’était donc pas rentable de récupérer l’âne.
Il invita tous ses voisins à venir et l’aider. Tous se saisissent d’une pelle et commencent à enterrer le puits.
Au début, l’âne réalisa ce qui se produisait et se mit à crier terriblement. Puis, au bout de quelques secondes, à la stupéfaction de chacun, il se tut. Quelques pelletées plus tard, le fermier regarda finalement dans le fond du puits fut très étonné de ce qu’il vit.
Avec chaque pelletée de terre qui tombait sur lui, l’âne faisait quelque chose de stupéfiant. Il se secouait pour enlever la terre de son dos et montait dessus. Pendant que les voisins du fermier continuaient à pelleter sur l’animal, il se secouait et montait dessus...
Bientôt, à la grande surprise de chacun, l’âne sortit hors du puits et se mit à trotter !
La vie peut parfois essayer de nous engloutir de toutes sortes d’ordures. Le truc pour se sortir du trou est de se secouer pour avancer. Chacun de nos ennuis est une pierre qui permet de progresser. Nous pouvons sortir des puits les plus profonds en n'arrêtant jamais, ne jamais abandonner.
Combien avons- nous besoin de la sagesse de l'âne et de son humilité.
Rédigé à 00:26 dans Fables politiques | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Pas un jour ne passe sans entendre toute une panoplie de déclarations concernant le Liban.
Au fur et à mesure que l'élection présidentielle s'approche, les Apôtres de la liberté et de la démocratie nous bassinent avec le fruit de leur masturbation intellectuelle.
Le W Bush, un Ban Ki-moon, un Sarkozy et même un Kouchner nous gavent de déclarations stériles : l'élection d'un Président de la République doit se faire dans les délais constitutionnels et en toute liberté. Autant je dois applaudir ces voeux pieux autant je m'interroge sur la conception de la démocratie et de la liberté à géométrie variable. Je ne pourrai jamais comprendre de quel droit et au nom de quel principe, certaines puissances (USA, France, Nations Unis, et j'en passe) dénient à d'autres puissances (Syrie et Iran) ce qu'eux-mêmes s'autorisent à faire au Liban.
Où étaient - ils ces chantres de la Liberté quand les Syriens faisaient la pluie et le beau temps au liban et avec leur assentiment ? quand ils ont tué, massacré, déporté des centaines et des milliers de mes compatriotes ?
Où étaient - ils en 2001 quand les forces d'occupation syriennes et libanaises, du temps du Premier Ministre Rafic Hariri, ont violenté et emprisonné des Libanais assoiffés de liberté et qui ont osé braver la dictature de l'oppression ?
Quel principe défendaient - ils quand ils se sont mis d'accord avec le régime sanguinaire syrien pour nous imposer un Président contre la volonté du peuple ?
Qu'ont - il fait quand les Syriens ont bombardé les régions encore libres en 1990 pour mettre à genoux la Résistance libanaise et son symbole le général Michel Aoun, pavant la voie à plus de 15 ans de dictature ?
Comble d'hérésie, ce sont ces mêmes grandes puissances qui viennent nous dicter nos alliances et notre stratégie.
Ah, ces chantres de la Liberté du nouveau monde me donnent la nausée. Pis le vomi.
Rédigé à 00:33 dans Analyse, Coup de pied | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
LE FIGARO – Pourquoi la coalition majoritaire du 14 mars n’a-t-elle pas de candidat unique à la présidentielle comme elle l’avait annoncé ?
Nassib LAHOUD– Il s’agit d’une position tactique, destinée à laisser un espace de négociation avec l’opposition, car la majorité souhaite parvenir à un consensus sur un candidat issu de nos rangs dans les prochains jours. En contrepartie, nous offrons à l’opposition d’entrer dans un gouvernement d’union nationale dans lequel elle détiendrait une minorité de blocage, ainsi que la garantie de l’adoption d’une nouvelle loi électorale plus représentative.
* Le Figaro du 24 Septembre 2007.
Franchement je crois rêver.
Et voilà qu'en grand seigneur, Monsieur Nassib MachiaLahoud*, accepte ce que la clique du 14 Mars a toujours refuser. Un vrai tour d'illusionnisme.
Le candidat du pétrodollar, devient un aficionado de Alfred de Musset. Certains reconnaissent le refrain qu'il fredonne :
" Aimer est le grand point, qu'importe la maîtresse ?
Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse ?"
* Nassib lahoud est un entrepreneur libanais, dont l'essentiel des activités se concentrent dans le Golfe.
Beau frère du Roi d'Arabie saoudite, battu sévèrement aux dernieres élections législatives dans son fief du metn., mais encenser par le Sieur Jeffrey Feltman, ambassadeur de la plus grande démocratie au monde.
Comment un candidat battu et rejeté lors d'un scrutin législatif pourrait oser se présenter à la candidature suprême ? exemple flagrant de Démocratie à la libanaise.
Rédigé à 23:32 dans Lu pour vous. | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
" Puisqu'ils ont osé, j'oserai aussi, moi. La vérité, je la dirai, car j'ai promis de la dire, si la justice, régulièrement saisie, ne la faisait pas, pleine et entière. Mon devoir est de parler, je ne veux pas être complice". *
Je ne suis qu'un être lambda dans ce monde de fous. Mais je ne veux plus que mes nuits soient hantées par le spectre de l'injustice qui frappe mon pays, qui frappe les innocents dans mon pays.
Alors je le crie tout haut, tout fort, j'accuse.
J'accuse l'administration américaine et son Président sénile de brûler le Liban en appuyant une fraction libanaise contre une autre. Le Liban sera sacrifié, comme dans un passé pas si lointain, quand le régime sanguinaire syrien a appuyé les amérloques en Irak. L'histoire se répétera. L'agneau sera sacrifié.
J'accuse les puissances occidentales, Chirac, Merkel et Blair en tête, d'avoir combattus les régimes syrien et iranien par libanais interposé.
J'accuse les Ayatollahs du désert et des pétrodollars, la famille régnante saoudienne, de soutenir le sunnisme aux dépens de l'entité libanaise, et de favoriser l'implantation des réfugiés palestiniens définitivement au Liban.
J' accuse le régime iranien, qui dans son bras de fer avec l'occident et surtout satan l'américain, use de toute son influence au Liban pour contrecarrer la politique américaine dans la région.
J'accuse le régime syrien de tout faire pour empêcher la mise en place d'une solution à la crise libanaise, tant que la contrepartie ne soit acquise. De Kissinger, avec sa phrase célèbre "que dieu me pardonne, mais j'aime cet homme (le sanguinaire Hafez El Assad), au célèbre émissaire Murphy et sa phrase non moins célèbre " El Daher Président ou le chaos" (suite à une entente entre Hafez el Assad et le régime américain sur le nom du futur Président libanais qui aurait dû être élu en 1988 si…)
J'accuse Israel et son gouvernement sanguinaire (juillet 2006 pour ne citer que cette tragique date) de visées hégémoniques et territoriales sur le Liban, favorisant du coup le non-retour des réfugiés palestiniens en territoire occupé.
Mais SURTOUT, j'accuse les politicards libanais, dans leur immense majorité, de TRAHISON envers la nation. N'ont - ils pas permis à tous ces vautours et charognards de la politique orientale et internationale de venir faire leurs emplettes au Liban ? jusqu'à même nous dicter, à l'instar du haut-commissaire le Sir Feltman, la conduite politique à tenir, en distribuant des bons points et des mauvais points à des candidats à l'élection présidentielle ?
Si notre gouvernement, pour peu qu'on admette que nous en avions un, avec le fantoche Sinioura à sa tête, a peu de loyauté envers sa population, ils auraient renvoyé un bon nombre de ces ambassadeurs espions vers leurs pays d'origine.
J'accuse notre gouvernement de s'être rendu complice, à dessein et par faiblesse d'esprit ou par ignorance, de tous ceux qui agressent et bafouent sans relâche l'indépendance de ce pauvre Liban.
"Quant aux gens que j'accuse, je ne les connais pas, je ne les ai jamais vus, je n'ai contre eux ni rancune ni haine. Ils ne sont pour moi que des entités, des esprits de malfaisance sociale. Et l'acte que j'accomplis ici n'est qu'un moyen révolutionnaire pour hâter l'explosion de la vérité et de la justice.
Je n'ai qu'une passion, celle de la lumière, au nom de l'humanité qui a tant souffert et qui a droit au bonheur. Ma protestation enflammée n'est que le cri de mon âme". *
Au nom de tous ces Libanais qui ont souffert, et qui souffrent toujours;
au nom de tous ces Libanais meurtris à qui on a enlevé leur dignité,
au nom de tous ceux qui ont baissé les bras,qui continuent à baisser les bras, déséspérés et las;
au nom de tous ces libanais qui ont perdu tout espoir dans leur pays et qui ont été poussé à l'exil, et qui s'éxilent chaque matin que le soleil se lève;
je vous cracherai au visage.
De toute ma force et ma révolte d'homme LIBRE, je vous sommes de détacher nos menottes.
RENDEZ NOUS LA LIBERTE, ou nous allons la reconquérir par tous les moyens.
Notre conscience nous la dicte, notre survie en dépend.
* J'accuse de EMILE ZOLA - Lettre à Félix Faure Président de la République française.
Rédigé à 01:21 dans Coup de pied | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Rédigé à 23:29 dans Edito | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Au Liban, les élections ont départagées les deux candidats.
La voix du Liban Libre se fera entendre encore plus haute plus forte.
Je suis heureux.
Fier.
J'ai parlé il y a plusieurs jours des mauvais perdants, qui vont forcémment contester le résultat des urnes. Je ne pense pas m'être trompé.
Voilà ce que j'ai écrit il y a plus de deux ans .
Les élections libanaises : La Révolte des Urnes. *
Au 1er tour des élections parlementaires, le calife (Saad Hariri) à la place du calife (feu Rafic Hariri) et à coup de pétrodollars saoudiens*, a remporté la bataille de beyrouth. Avec 20 pour cent de votants et sans listes concurrentes; il s'agissait uniquement de désignation et non d'élections.
Le second tour au sud du Liban a vu le Hezbollah et Amal, prosyriens, remporté la aussi les élections sans aucun suspense. 26 pour cent de votants.
Le troisième tour a vu, pour la première fois depuis fort longtemps, une élection démocratique ou les listes du Général Aoun concurrençait les listes où on trouvait pèle mèle le Hezbollah + Amal + les forces libanaises + tous les politicards à l'instar d'un Walid Joumblatt versatile, imprévisible et fantasque. D'aucun donnait fort du sort réservé aux listes réformistes de Aoun, tellement les alliances contre lui étaient fortes et soudées.
Malgré 15 années d'exil, les cinq premières en résidence surveillée, le peuple libre du Liban a montré par son vote, la révolte des citoyens. Les listes de Aoun ont raflé la totalité des sièges. C'est un ouragan qui a balayé la coalition de tous ces politicards.
Le Liban peut être fier, la liberté et la démocratie ne sont plus de mots vains.
Les libanais sont confiants dans l'avenir, même semé d'embûches, un courant politique réformateur a vu le jour.
La victoire est complète totale et définitive. C'est la victoire d'un homme, d'un peuple, d'une idée du Liban. Le Liban ne sera plus jamais comme avant. C'est une nouvelle page d'histoire qui se tourne. C'est le début du Liban moderne qui se profile.
Ce soir mon âme a retrouvé sa paix.
Ce soir, depuis mon exil en 1990, je suis confiant, heureux et fier. La peur ne me hante plus.
Chateaubriand écrivait : " Il faut mener les Français par les songes. "
Un certain Martin Luther King chantait : " I have a dream. "
Ce soir je recommence a rêver .
* Il est temps que les grandes puissances ouvrent grands leurs yeux et sévissent, ce sont les mêmes pétrodollars des Wahhabites saoudiens qui ont alimentés les caisses de Al Qaida.
* http://ekureuil.canalblog.com/archives/2005/06/14/578162.html
Rédigé à 20:44 dans Edito | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
Probablement, le choc des titans n'a été qu'un feu de paille.
Les go between entre Le Général et le Cheikh par soutanes interposées accoucheront incéssament d'un prématuré, forceps obligent.
Les uns applaudiront de joie, la chrétienneté est sauvée. Même si rien n'est réglé pour autant entre les représentants politiques de cette même chrétienneté.
Les autres rongeront leurs freins, l'anéantissement des chrétiens est ajourné.
Je ne disserterai pas sur les motifs qui ont poussés les uns et les autres à ce que cette bataille dans le Metn ait lieu.
Le gouvernement illégitime du guignol Siniora a voulu cette élection. Les prérogatives du Président de la république ont été, une fois de plus, bafouées. Alors merde ; que cette bataille éléctorale départage les 2 candidats et que le plus populaire l'emporte.
Je déplore jusqu'à la moelle que cette élection n'ait pas lieu.
Pour une fois le libanais, tout libanais avait le droit, de savoir après tant de péripéties, quel est le rapport de force entre loyalistes et opposition.
J'avais espéré en finir avec le féodalisme politique libanais, la transmission de la députation de père en fils ou de fils en père.
J'avais espéré que la démocratie, malgré tout ce que l'on peut raconter, gagne du terrain.
J'avais espéré que le Liban puisse repartir sur des bases plus saines et plus solides mouvant vers une nouvelle République, tendant dans les décennies à venir vers un système laic à l'instar de la Turquie.
Dois-je comprendre que le libanais n'est pas fin prêt, lui qui excelle dans les contrées lointaines, partout où il est présent ?
Ai-je perdu tout espoir ?
Non je n'ai pas perdu encore toute "illusion". Je voudrai encore courir derrière un mirage .
Mon rêve du moment deviendrai réalité si nous arrivions à un accord sain entre le courant du Général Aoun et les forces du Cheikh Amine Gemayel. Accord qui serait le prélude à une rencontre plus large où les chrétiens du Liban, décideront, une fois pour toute, de leur survie politique, de leur survie tout court. Alors le chemin serait déblayé pour des élections présidentielles et législatives sur la base d'une loi juste. Le boulevard serait pratiquable pour une rencontre entre les différentes couches sociales, communautaires et politiques pour qu'enfin le Phoenix renaît de ces cendres.
Oui, je vais continuer à rêver.
Rédigé à 12:32 dans Coup de pied | Lien permanent | Commentaires (15) | TrackBack (0)