Le premier secrétaire du parti socialiste francais, francois Hollande, a séjourné pendant 48 heures au Liban. Selon ses dires il est venu rencontrer les institutions, afin de dissipé certains craintes dans les rangs de la majorité du 14 mars sur la politique francaise par rapport à la souveraineté du Liban.
A son actif ses déclarations quant à la capacité de nuisance du régime de Bachar el-Assad au Liban, quand il déclare "que la Syrie s'est retirée du Liban, et elle ne peut pas y remettre les pays ou les mains". De la même façon il rappelle aux israéliens que le survol du territoire libanais est contraire à l'esprit du rétablissement de la paix. Il ajoute "pour que la résolution 1701 s’applique, il ne faut pas simplement une force d’interposition, il faut que le Hezbollah se retire et soit demain désarmé. Il faut aussi que les Israéliens s’engagent à se retirer des fermes de Chebaa et évitent les survols de l’espace aérien libanais, qui sont interprétés ici comme une provocation. À quoi servent ces survols ? À surveiller le déploiement de la Finul ? Si c’est le cas, qu’ils demandent des informations. Si c’est pour surveiller le départ des éléments armés du Hezbollah, je ne suis pas sûr que dans les conditions actuelles, ces informations seront données aux Israéliens. Ces survols sont inefficaces, inutiles et dangereux. Ils peuvent même être déplorables pour le déploiement de la Finul et sa crédibilité. De l’intérêt même des Israéliens, ces survols sont inopportuns », note-t-il.
Et de revenir à la charge : « Nous avons des liens avec le Parti travailliste israélien, et je vais leur dire combien ce type de survol est contraire à l’esprit même que nous avons voulu engager à travers le retrait des uns et des autres et le rétablissement de la paix. La partie israélienne fait fausse route en survolant l’espace libanais. La provocation est aussi vis-à-vis de l’ONU et des pays qui ont envoyé des contingents, et c’est dans ce sens aussi qu’elle est inacceptable. »
Enfin il réaffirme les relations historiques et les liens d'amitiés, depuis Francois Mitterand et Kamal Joumblatt, qui unit le parti socialiste francais à walid Joumblatt.
Commentaires