"La liberté enfante l'anarchie, l'anarchie conduit au despotisme et le despotisme ramène la liberté". Honoré de Balzac.
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Je suis un Libéral au vrai sens du terme dans ce que le terme libéral a de plus noble et de plus responsabilisant pour l'être humain.
Je suis un Humaniste, le progrès ne peut être conçu sans qu'il soit bénéfique à mes semblables dans le respect de la dignité de tout un chacun.
J'ai toujours été un Rebelle et Libre, bousculant les habitudes, en opposition constante contre la société et ses dogmes, contre l'état et son interventionnisme quasi obsessionnel infantilisant jusqu'à la moelle les citoyens, contre la classe politique et son incapacité à gérer autre chose que son intérêt, contre le politiquement correct et autres termes à la mode avec "l'extension positive" telle la discrimination positive, contre tous ces énarques, certes bardés de diplômes mais ô combien étroits d'esprits et constipés à en juger par l'état dans lequel se trouve la France (ne sont-ils pas présents à tout niveau de l'arbre décisionnel politique, pour certains, Des ministres ou anciens premiers ministres et mêmes chefs d'états pour d'autres?).
Nous vivons dans un monde factice où notre cerveau est contrôlé à distance par les médias, par l'état, par les hommes politiques, par les instituts de sondages et que sais-je ? À bien réfléchir, on se rend compte que notre LIBERTE fond tous les jours un peu plus, nous sommes devenus conditionnés telles des boîtes de sardines. Non pardon mon cher lecteur ou lectrice, si nous avons la liberté de choisir entre le noir et le noir.
Nous vivons dans un pays démocratique certes, mais monarchique à outrance. La tentation a été grande de rétablir cette monarchie dans les années 70 et 80. Le roi et sa cour. Les impôts permettent à la famille régnante, de vivre avec faste et grandeur (les repas organisés à la Mairie de Paris sous un certain Jacques Chirac, mais aussi à l'Assemblée Nationale sous le règne d'un autre prétendant au trône, un grand illusionniste en la personne de Laurent Fabius, et la liste est longue). L'Etat ne peut plus relancer le pays par ses propres initiatives, il n'en a plus les moyens, il a trop dépensé durant les années grasses comme durant les années maigres. Le résultat est accablant, tous les hommes politiques de ces 30 dernières années ont participé à creuser notre tombe collective : 3 millions de chômeurs, 5 millions au-dessous du seuil de pauvreté, une dette publique dépassant les quelque 65 milliards d'euros et la liste seraient longs (le rapport annuel de la Cour des Comptes regorge d'exemples de bonne gestion sic !) !. Malgré l'état dans lequel nous nous trouvons nos politicards continuent à gaspiller notre argent. Je ne prends qu'un seul exemple : les voeux envoyés par le Président de la région Aquitaine à ses citoyens, tirés à plusieurs centaines de milliers d'exemplaires. Faites le calcul même au tarif lent. S'il venait à les payer de sa poche, je ne suis pas sûr que le nombre dépasserait les quelques dizaines. Il Y en a marre de ces agissements, il serait bon de les renvoyer faire un tour à l'école pour réapprendre que l'on ne peut dépenser que ce qu'on a et encore.
À quand une France démocratique et citoyenne, sans passe-droit droit, sans voiture de fonction, sans avion de fonction, sans logement de fonction, sans maîtresse de fonction, sans dîner d'fonction. Verra-t-on le jour où le Président de la République rentre chez lui en fin de journée, débouche la bouteille qu'il souhaite du moment qu'il la paie de ces propres deniers. Il n'y a qu'à regarder ce qui se fait en matière de Démocratie dans les pays nordiques.
Chaque fois que sonne le glas on nous rabâche que l'on possède le meilleur modèle au monde et que les autres puissances nous envient. Egalement pour notre protection sociale. Je suis simple d'esprit peut être mais on m'a toujours appris à tendre vers le meilleur et avec ma simplicité une question m'taraude l'esprit : comment se fait-il que notre système de protection sociale n'est pas copié par les autres nations, ils n'en veulent point et pour cause. Sommes-nous tellement en avance et les autres tellement en retard ? Il est temps de parler vrai et d'arrêter de faire du nombrilisme. Nos caisses de retraite seront bientôt en cessation de paiement, le déficit de notre sécurité sociale vole de record en record tous les ans. Il serait judicieux de libéraliser ces deux marchés et de donner à chaque citoyen la possibilité de choisir sa compagnie pour sa retraite et sa sécurité sociale individuelle.
Parlant de la sécurité sociale je vous livre un scoop : dans un pays de droit et d'égalité de traitement des citoyens, nous devons etre remboursé la même somme pour un même acte, qu'il soit pratiqué à Paris ou à Trifouillis les Oies. C'est la théorie, la pratique en est tout autre. Nos chers députés, qui votent les lois, en se servant au passage, se font rembourser par la sécurité sociale la pose d'implants dentaires, mais pas vous et moi. C'est vrai ils nous représentent et que dire de l'arrière-cour quand la vitrine n'est pas alléchante ? :))))))))
Ce qui manque à notre classe politique, tout bord confondu, c'est beaucoup de courage et un peu d'humilité, savent-ils au moins que l'humilité rend invulnérable ? Ce qui leur manque aussi c'est la sagesse, celle des vieux, la sagesse de connaître les aspirations de leurs citoyens, mais surtout se connaître soi-même avec ses propres penchants.
Un certain Luther King disait "I have a dream".
Ô combien d'hommes de cette envergure manquent à notre pays (à mes deux pays). Hélas !!!
A une différence prés, c'est qu'en France les revendications ont une chance d'aboutir, même si cela prend du temps, c'est l'union qui fait la force, la mobilisation, le forcing, alors qu'au Liban tout paraît utopique. Barrière des cultures dans la société libanaise, de religion, d'évolution, d'émancipation...la liste est longue malheureusement sans parler de la peur et de la haine de l'autre.Des réformes auraient été entreprises depuis si longtemps, un sentiment patriotique commun et on n'en serait peut être pas au drame actuel où l'on colmatera mais on ne soignera pas.
Rédigé par : Catherine | 09.03.2007 à 11:52
Soit la bienvenue Catherine.
Votre analyse est judicieuse, pertinente néanmoins elle mérite d'être approfondie.
Le Liban est un bijou à l'état brut, la société libanaise est une mosaique haute en couleur.
C'est une richsesse qui cache mal la faiblesse.
Le Liban est une jeune démocratie, une sorte de troisième république qui mérite sa chance, pour peu que les libanais s'ouvrent sur eux mêmes, sachent gérér leurs différences, s'enrichissent mutuellement en mettant en commun le plus grand dénominateur que représente l'appartenance à une nation.
Le Liban mérite également de s'autogérer,de s'autogouverner, sans interventionnisme aucun, amical soit-il ou inamical. Il mérite qu'on le laisse vivre et prospérer en paix. C'est lui rendre service d'abord, c'est rendre service tant au monde occidental qu'oriental aussi. Il doit redevenir le trait d'union entre les races, les religions, les cultures qui foisonnent dans un monde en perpétuel boulversement.
Il est bien évident que ceci n'est possible qu'à partir du moment ou les libanais retrouvent leur cohésion sociale et nationale, recouvrent leur indépendance sans ingérence.
C'est le défi, le nôtre et celui de ceux qui oeuvrent à ce que le pays du Cèdre retrouve son destin.
Rédigé par : Araadon | 09.03.2007 à 22:53