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09.03.2007

Commentaires

Catherine

A une différence prés, c'est qu'en France les revendications ont une chance d'aboutir, même si cela prend du temps, c'est l'union qui fait la force, la mobilisation, le forcing, alors qu'au Liban tout paraît utopique. Barrière des cultures dans la société libanaise, de religion, d'évolution, d'émancipation...la liste est longue malheureusement sans parler de la peur et de la haine de l'autre.Des réformes auraient été entreprises depuis si longtemps, un sentiment patriotique commun et on n'en serait peut être pas au drame actuel où l'on colmatera mais on ne soignera pas.

Araadon

Soit la bienvenue Catherine.
Votre analyse est judicieuse, pertinente néanmoins elle mérite d'être approfondie.
Le Liban est un bijou à l'état brut, la société libanaise est une mosaique haute en couleur.
C'est une richsesse qui cache mal la faiblesse.
Le Liban est une jeune démocratie, une sorte de troisième république qui mérite sa chance, pour peu que les libanais s'ouvrent sur eux mêmes, sachent gérér leurs différences, s'enrichissent mutuellement en mettant en commun le plus grand dénominateur que représente l'appartenance à une nation.
Le Liban mérite également de s'autogérer,de s'autogouverner, sans interventionnisme aucun, amical soit-il ou inamical. Il mérite qu'on le laisse vivre et prospérer en paix. C'est lui rendre service d'abord, c'est rendre service tant au monde occidental qu'oriental aussi. Il doit redevenir le trait d'union entre les races, les religions, les cultures qui foisonnent dans un monde en perpétuel boulversement.
Il est bien évident que ceci n'est possible qu'à partir du moment ou les libanais retrouvent leur cohésion sociale et nationale, recouvrent leur indépendance sans ingérence.
C'est le défi, le nôtre et celui de ceux qui oeuvrent à ce que le pays du Cèdre retrouve son destin.

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