"En septembre 1997,le rocardien Christian Blanc claque la porte d'Air France, après avoit été empêché de privatiser la compagnie par Lionel Jospin. Jacques Chirac, qui cultive cette figure de la "gauche libérale"- il pensera même un jour lui confier Matignon- demande à Rafic Hariri de lui confier un projet de rapprochement entre Middle East airlines, la compagnie aérienne libanaise, et Air France. Un travail de plisieurs mois grassement payé, assorti d'une suite au Vendôme, l'hotel le plus cher de Beyrouth. Quand le président veur effacer un homme ou une femme de son entourage, son ami est là. A peine élu, il congédie Jean-Eudes rabut, son fidèle chef de cabinet à la mairie de Paris. L'homme finit lui aussi par échouer à la Middle East. Rafic Hariri recueille au siège de sa fondation, à Paris, Christine Stahl, une ex-dir com, qui a travaillé un temps à l'Hôtel de Ville".*
* Extrait de "Chirac d'Arabie" écrit pas Eric Aeschimann et Christophe Boltanski - Grasset octobre 2006.
Le clientélisme, servir des intêréts personnels, organiser des points de chute à d'anciens collaborateurs, a toujours fait partie, malheureusement, des moeurs des hommes politiques. Que le Président Chirac place ses pions en France, passe encore. Mais de là à leur trouver des postes dans une société nationalisée au Liban il ya matière à suscpicion.
La mission de Christian Blanc a coûté la bagatelle de plusieurs millions de dollars, sachant que la Middle east Airlines était déficitaire et sur le point de déposer son bilan.
encore aujourd'hui...
Même si la MEA fait officiellement des bénéfices, elle ne paye pas par ex la sécu ...
facile de faire des bénéf dans ces conditions
Rédigé par : frenchy | 18.02.2007 à 14:28
Il en est de même dans des pays développés tel la France.
La sécurité Sociale est déficitaire et pour cause l'Etat francais ne paie pas son dû, notamment certains ministères et non des moindres.
Rédigé par : Araadon | 18.02.2007 à 23:33