Les conditions climatiques m'ayant obligé à rester à mon domicile, je me suis donné à mon sport favori. REVER.
Je me suis dit qu'après tout, les libanais ne sont pas aussi divisés que l'on veuille nous faire croire.
Je vivais au Liban dans les années 80 et pendant ces années là, en 1987-1988 certains rêves sont devenus des réalités.
A l'instar d'un mur de Berlin que la volonté des hommes a fait exploser, les libanais de "Charkieh" et de "Gharbiyeh" mu par une volonté patriotique ont pulvérisés les lignes de démarcation qui les séparaient.
Aujourd'hui la situaton est différente, le peuple souffre, les blessures sont fraîches, le pays est à l'agonie et personne ne veut perdre la face.
L'opposition à un droit sacré à manifester, la majorité à un droit légitime à gouverner, mais personne n'a le droit de sacrifier le Liban sur l'autel de l'égoisme.
Que les partis existent est un droit presque canonique, qu'ils défendent des projets totalement opposés n'est qu'un signe de bonne santé démocratique, , que le pays soit en danger et que les différents bélligérants participent à dépecer la bête est intolérable, injuste et barbare.
Le Liban est en danger de dislocation, n'ayant pas peur des mots et ce n'est pas l'appui de l' extérieur qui risque de cimenter la cohésion socio-politique entre libanais.
Il est des moments de la vie d'une nation ou opposition et majorité doivent travailler, main dans la main, déblayé les difficultés ensembles, colmater les brèches et amener une paix civile au sens fort du terme.
Oui j'ai commencé à réver. Et j'ai vu les dirigeants de ce pays se réunir, faire leurs mea culpa, tirer la sonnette d'alarme, multiplier les déclarations apaisantes, à Beyrouth, à Jounieh, à Tripoli, à Zahlé, à Saida ....Ce sont les commandants des multiples navires qui ont l'obligation de ramener leurs compatriotes à bon port.
Oui j'ai révé et j'ai vu Aoun, Geagea et Gemayel chez le Patriarche Sfeir, j'ai vu Monseigneur Aoudeh aussi, ils ont fait la paix entre eux, ils ont convenu de la nécessité impérieuse de changer de cap et d'oeuvrer pour la paix. Hassan Nasrallah, Nabih Berry les ont rejoints mais ils n'ont pas fait mieux qu'un Saad Hariri qui a tendu la main à tous avec l'accord de Walid bey.
Le Premier ministre Fouad Siniora a surpris le monde et ses compatriotes, sa fibre est sincère.
Le Président Lahoud, malgrè tout, a coiffé tout ce beaumonde au poteau, et est prêt a insuffler ce vent nouveau, "un vent se lève". Le vent se lève.
Mes amis, qui que vous soyez et où que vous soyez, peu importe la couleur que vous aimez, venez me rejoindre dans mon rêve, mon rêve s'est déroulé entre 12h et 13h00, partager le avec vos amis et parents, semer le contre vents et marées, faites le parvenir à nos hommes politiques et surtout soyez certains que les rêves les plus fous deviennent forcément une réalité. " I have a dream", we have a dream together.
Je n'oublierai jamais que le Goeland vole parcequ'il sait qu'il est capable de voler.
Too good to be true....
C'est un monde utopique auquel tu reves....la couleur blanche dominante dans les rues, l'hymne national le seul refrain chantonne, la prise de conscience de tous ces hommes politiques.....ya reyt, on n'a qu'a croiser les doigts et heureusement qu'il nous reste cette faculte de rever pour jouir l'instant d'un moment de cette vision d'un pays qui nous tient trop a coeur...
Rédigé par : krys | 27.01.2007 à 01:20
Si les hommes politiques libanais se mettent à rêver comme toi je sis certain que la crise s'évapore instantanément.
J'apprécie ta fibre Araadon et continue à nous faire rêver.
Rédigé par : Bhappy | 27.01.2007 à 12:38
A Krys,
Utopique peut etre mais à l'honneur de tout homme.
A Bhappy,
Nos hommes politiques sont prisonniers pour la plupart de leurs engagements extérieures et certainement tous de leurs égoismes.
Rédigé par : Araadon | 28.01.2007 à 01:21