Loubnan et sa beauté.

Libre ou libéré ?

De retour de notre déjeuner, en déambulant dans les rues authentiques de Bayonne, nous croisions une vieille connaissance. De nature hypersouriante, notre amie avait le sourire présent quoique étouffé. Trés belle femme, hypercoquette, chic, 55 ans, un sourire charmant découvrant des quenottes claires et larges.

Elle avait besoin de s'ouvrir. Ah les histoires de coeur quand elles nous mènent la vie dure.
Elle est veuve, lui divorcé. Libres tous les deux. La voie est pavée pour une jolie histoire d'amour et de raison. Malheureusement pour elle, libre il l'est, mais pas libéré.

Combien autour de nous, autour de vous sont-ils libres, mais pas libérés?

Le sentiment de culpabilité nous colle à la peau.
Dommage! Le temps qui passe ne se rattrape guère.

Les méthodes "alternatives" du Président Bush

Les méthodes "alternatives du président Bush : une porte ouverte au pire

Par Reed Brody - Publié en Le Monde le 30 September 2006 

Il y a trois semaines, le président Bush a reconnu pour la première fois l'existence de centres de détention secrets gérés par la CIA à l'extérieur des Etats-Unis. Il a déclaré que quatorze détenus emprisonnés dans ces centres avaient fait l'objet d'un transfert vers la prison de Guantanamo afin d'être " traduits en justice ".

C'est une bonne nouvelle pour ces détenus, ce transfert signifiant pour eux le début des visites du Comité international de la Croix-Rouge et surtout la fin des interrogatoires effectués à l'aide de méthodes " alternatives ", comme les appelle le président Bush. On sait en effet que certaines de ces techniques s'apparentent à de la torture. Pourtant, cette décision ne signifie pas l'arrêt du recours à ces méthodes. 

Car l'administration Bush défend ardemment l'assouplissement de l'interprétation des conventions de Genève qui réglementent les méthodes d'interrogatoire et interdisent toute forme de torture ou de traitements inhumains. Cet assouplissement, le président américain l'appelle de tous ses voeux, afin de mieux poursuivre sa " guerre contre le terrorisme ". 

Un peu d'Humanité

Aziz Begag* déclare, ce dimanche sur Europe 1,  qu'il avait demandé au préfet du Val-de-Marne de se rendre à Cachan pour "délivrer un message d'humanité" et que le préfet et ses conseillers lui avaient dit que "ça n'allait pas arranger la réflexion".

* Ministre délégué à la promotion de l'égalité des chances dans le gouvernement Villepin.

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Egalité, Fraternité, Liberté ? des paroles, des mots vidés de leur sens?
Je n'ose le croire ....

Les cerfs volants de Kaboul

De Kaboul à San Francisco, des années 70 à nos jours, une déchirante histoire d'amitié et de trahison, avec, en arrière-plan, la chronique tourmentée d'un pays dévasté : l'Afganistan.

Amir, fils d'un riche commerçant et Hassan, un Hazara et fils de leur serviteur, sont frères de lait et ont grandi ensemble mais dans deux mondes différents. Inséparables et liés par une même passion, les cerfs-volants, les deux garçons se vouent une amitié indéfectible. Ou bien est-ce une amitié à sens unique?

Extrait du livre : " Il me restait une dernière chance. Une dernière occasion pour décider de qui j'allais devenir. Je pouvais m'avancer dans cette allée, défendre Hassan - de la même façon qu'il m'avait secouru à bien des reprises - et en accepter toutes les conséquences. Ou je pouvais m'enfuir. An bout du compte, j'optai pour la seconde solution. Je m'enfuis parce que j'étais lâche. Il n'était qu'un Hazara n'est ce pas? ".

Coup de fil été 2001, Amir est informé qu'il existe un moyen de se racheter. Mais ce moyen passe par une plongée au coeur de l'Afghanistan des talibans..... et de son propre passé.

Trés beau livre poignant où les sentiments sont crus et le suspens assuré.

* Roman de Khaled Hosseini, traduit de l'américain par Valérie Bourgeois - Aux éditions Belfond

Posté par ekureuil à 00:08 - LIVRES : J'ai aimé. - Commentaires [2] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

Le sourire et le rire.

Le sourire et le rire, le verbe et son complément, le berger et son baton, le chasseur et son chien. Alors que certains préfèrent le rire d'autres sourient. Voici quelques citations qui illustrent bien notre sujet.

Sourire, c'est laisser s'éveiller le faune endormi au fond de nos cellules, se laisser guider par la saine intelligence des sens. (Patrick Drevet).

Un sourire est une clef secrète qui ouvre bien des coeurs (Baden-Powell).

Savoir sourire : quelle force d'apaisement, force de douceur, de calme, force de rayonnement ! (Guy de Larigaudie).

L'amour, l'amitié, c'est surtout rire avec l'autre, c'est partager le rire que de s'aimer (Arletty).

Le sourire confie au rire la joie dont il ne veut plus (Henri de Régnier).

Le rire est le son de l'esprit : certains rires sonnent bête, comme une pièce sonne faux (Edmond et Jules de Goncourt)

C'est un grand malheur pour une femme jolie que le rire l'enlaidisse; le rire qui a souvent la force d'embellir une laide (Giovanni Casanova).
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Le sourire, quelle finesse et quelle élégance, accompagné du regard en conséquence, il perce les coeurs et fait chavirer plus d'un, il grave la mémoire d'un parfum si subtil et profond.

Le rire, quelle force et quelle éxubérance, accompagné de la voix, il fait tourner les têtes, aguiche la curiosité, et s'évanouit sans aucune longueur en bouche.

Et si j'ai à choisir, je préfèrerai sourire aux autres et rire pour moi même. Et vous???

C'était en 1973

En 1973 l'Amérique avait déjà ses projets de "stabilisation" du Moyen Orient. Celui qui était en charge de ce dossier n'était que Henry Kissinger, secrétaire d'Etat sous Nixon. D'où, à l'époque, le fameux "plan Kissinger" qui s'appuyait sur la vision qu'avait Ben Gourion.

Lors de l'unique visite que Kissinger avait effectué au Liban en 1974, il confia aimablement au Président Frangié : "Le cancer palestinien au Liban doit trouver sa solution dans l'implantation des ces palestiniens dans votre pays.En tant que chrétiens libanais vous êtes appréciés partout dans le monde. Tous les pays seraient prêts à vous recevoir".

Plus de trente années sont passées, les israéliens, les américains continuent la même politique, souvent aidés, faut bien le reconnaître, par les libanais eux-mêmes. Consternant.

Ce que femme veut....

"Je veux une participation saoudienne à la stabilisation de l'Irak et du Liban à travers de soutien politiques et économiques. Ils sont impliqués (les saoudiens au Liban) en contrecarrant le comportement syrien par exepmle.

Ce qui me choque et me préoccupe en même temps, ce sont les véritables intentions de Mme Rice. Ce n'est pas son amour du Liban qui la pousse a "VOULOIR" une participation saoudienne mais plutôt son aversion pour le régime syrien.

Ce qui m'attriste aussi c'est de voir que le Liban continue à etre un champ d'expérience aux différentes thèses que les américains expérimentent pour leur "nouveau moyen-orient".

Quant aux saoudiens, depuis l'ascension de feu Rafic Hariri au poste de Premier ministre, énormément de transactions immobilières et de rachats de terres ont eu lieu grâce à leur manne financière. Madame Rice souhaite , peut etre, que cette politique continue afin d'éclater le Liban en plusieurs mini états religieux.

Daniel Pennac disait : "ce que Dieu ne peut plus faire, une femme, parfois, le peut".

Sans mysogynie aucune, j'espère que cette femme, cette fois-ci, ne pourra pas "le faire".

1er octobre

c'était il y a 16 ans, un premier octobre 1990.
Une date importante dans la vie, une étape importante dans ma vie.
Que de chemin parcouru depuis, les souvenirs traçaient les sillons de l'avenir.

Mon Dieu merci de ce que tu n'a cessé de me donner, de nous donner.
Ma chance et ma reconnaissance.

Complément: décidémment ce 1er octobre est un jour différent des autres.
Un moineau vient de s'envoler, il a quitté son nid douillet, la vie se perpétue, immuable et pleine d'espérance. Quelqu'un disait "vos enfants ne sont pas à vous, ce sont les enfants de la vie....".

Un pincement au coeur, l'esprit en vogue, je te dis C.... va, vi et reviens.

Quelque part ...

    Il est 7h29, vendredi 29 septembre 2006
    Un coin de mon paradis quelque part ...

    .........

                                               

A contre sens - 4

Le sommet de la francophonie à Bucarest représente un jour triste pour le Liban.
Le chef de l'Etat roumain n'a pas jugé bon d'inviter le Président Lahoud, encouragé certes par la position du Président Chirac, faisant fi du même coup des institutions constitutionnelles libanaises.
Le Liban est une république ayant à sa tête un Président qui représente le pays auprès des instances internationales.

Il est quand même consternant de voir le Premier Ministre Siniora accepter de se rendre à ce sommet alors qu'il ne prononce pas un seul mot dans la langue de Voltaire. Je constate son incohérence et surtout l'incohérence des forces folkloriques du 14 mars qui sont derrière lui : comment peuvent-ils accepter que le Président de la République préside le conseil des ministres et signe les décrets et lui refusent en même temps le droit constitutionnel de représenter le Liban a l'étranger?  Il y en a marre de cette dualité qui nous mène droit au mur. Aprés l'autisme de nos dirigeants voilà qu'ils sont frappés de schizophrénie.

Officiellement le boycot du Président libanais est justifié par les "suspicions après le rapport du juge Mehlis concernant la mort de Hariri", et conformément aux délibérations de l'ONU.
Dans la réalité ce qui est appelé "délibérations de l'ONU" seraient des positions de certains chefs d'Etats tel que Bush, Blair, Chirac et d'autres. L'invitation adressé par Koffi Annan et honoré par le Président lahoud au dernier sommet de l'ONU ou il présidait la délégation libanaise battrait en brèche cet argumentaire.

Ma position est celle du respect d'un principe constitutionnel et élémentaire des relations entre les Etats. Quant à ma position vis à vis du Président Lahoud je dirai que j'étais un fervent adversaire de sa politique et je le reste jusqu'à ce jour.