J'ai toujours penser que dans les moments difficiles, les citoyens se serrent les coudes.
J'ai également penser que suite à des guerres atroces où le peuple sert de chair à canons, le premier réflexe des dirigeants seraient de trouver les moyens efficaces afin de panser les plaies béantes d'une conscience collective traumatisée.
J'ai finalement penser que suite à la guerre barbare menée par Israel et la punition collective du peuple libanais, les responsables politiques, si responsables il y a, mettraient de côté leurs différends et opteraient pour la cohésion socio-politico-culturelle des différentes communautés et couches sociales que forment le Liban. Le premier de ces préceptes serait la formation d'un gouvernement d'union national, dans lequel tout un chacun se verrai représenter.
Malheureusement je me suis planté littéralement, au moins pour 2 raisons :
1- Non seulement cette cohésion d'après guerre me semble être un superbe mirage, pire, nos hommes politiques ont passé un cap lamentale dans la gestion de notre quotidien et sont devenus des maîtres absolu de la fourberie politique, de la bassesse verbale et des procès d'intentions à tout va.
2-En écoutant les grands gourous de la politque gouvernementale, le banc et l'arrière banc, je me suis trouvé taxer de "collaboration avec l'ennemi" (entendez les syriens),moi qui avait été éxilé de mon pays, en 1990 par ces mêmes syriens, pour avoir eu le courage de demander la formation d'un cabinet d'union nationale. Tout d'un coup, je suis devenu, comme des centaines de milliers d'autres libanais, un élément subversif, mettant en danger la démocratie dans mon Liban natal.
Mieux encore, l'administration Bush, a déclaré, que nous autres, nous sommes en train de préparer un coup d'Etat contre le gouvernement fantoche qui n'a de légitimité que ce que certains pays occidentaux veuillent bien lui accorder.
Je ne sais pas si j'arriverai à trouver mon sommeil. Ce n'est pas rien de se savoir, par la bonté de certains et grâce à leur parole divine, un collabos d'un régime que j'ai toujours et à jamais combattu.
Je pensais qu'une bonne dose de Valium ferait l'affaire ce soir.
Malheureusement non, il me faut en plus du Primpéran.
Bonjour Analyse,
Les libanais, dirigeants au pouvoir, assoiffés d'argent et de ce même pouvoir, ne pensent pas au peuple libanais. Ce à quoi ils pensent c'est : arriver à avoir un siège au parlement, pour pouvoir voler dans les caisses du pays. Tout est bon pour y arriver. Ils sont prêts à s'allier avec l'ennemi, mais il faut y arriver coûte que coûte.
Triste l'histoire du Liban. Mais pourquoi la population doit.elle accepter cela? Pourquoi ne pas se rebeler??
Accepter c'est se rendre à l'évidence. L'evidence de la violence, de la haine, de la rancune du passé.
Les libanais ont-ils besoin de cela, encore, aujourd'hui???
Rédigé par : Beyrouth | 04.11.2006 à 11:23
ceux qu on appelle anti syriens ne sont ils pas liés au bourreau khaddam?
peut etre sont ils encore plus pro syriens que ce qu ils veulent nous faire croire ...
j ai justement publié qq chose a ce propos aujourd hui
Rédigé par : frenchy | 04.11.2006 à 23:23